Page:Laprade - Les Voix du silence, 1865.djvu/227

Cette page n’a pas encore été corrigée


XVI

Amende honorable


 
O Dieu de mon berceau, sois le Dieu de ma tombe !
(LAMARTINE, Hymne au Christ.)




I



O Christ, ta passion sera donc éternelle !
L’homme à percer ton cœur s’exerce chaque jour ;
Et l’affreux déicide, hélas ! se renouvelle
Sans lasser nos fureurs, pas plus que ton amour.