Page:Laplace - Œuvres complètes, Gauthier-Villars, 1878, tome 9.djvu/380

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

étant fonctions rationnelles et entières de sinus, de cosinus, de des quantités et de leurs différences ; en les intégrant par les méthodes ordinaires, on aura

étant des fonctions de étant fonction de ces quantités, de l’arc et de sinus et de cosinus autres que et étant fonction de ces mêmes quantités, de l’arc et de sinus et de cosinus autres que et et ainsi de suite. Cela posé, pour faire disparaître les arcs de cercle de ces expressions, il suffit d’effacer tous les termes qui en renferment ; mais alors il faut considérer comme autant de variables données par les équations

Dans le cas des perturbations du mouvement des planètes, si l’on ne porte la précision que jusqu’aux quantités de l’ordre ces équations sont linéaires et faciles à intégrer par les méthodes connues (voir la seconde Partie des Mémoires de 1772, page 360) [1]. Si l’on voulait une approximation plus exacte, les équations précédentes ne seraient plus linéaires ; mais il serait aisé de les ramener à cette forme par le procédé que nous avons donné dans les mêmes Mémoires, pages 287 et 311 [2].

  1. Œuvres de Laplace, T. VIII, p. 461.
  2. Ibid., p. 389 et p. 413.