Page:Laplace - Œuvres complètes, Gauthier-Villars, 1878, tome 9.djvu/327

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

C’est sous ce point de vue que le calcul aux différences partielles peut être utile dans la théorie des suites, et nous allons en voir découler les principaux théorèmes sur cet objet, auxquels les géomètres ne sont parvenus que par des méthodes particulières.

II.

Supposons d’abord égal à une fonction quelconque de que nous désignerons par

dans ce cas, la différence quelconque ième de prise par rapport à et divisée par est évidemment égale à cette même différence prise par rapport à et divisée par La même égalité a lieu entre les différences prises par rapport à et ou par rapport à et ou d’où il suit que l’on a généralement

En changeant dans le second membre de cette équation en ou, ce qui revient au même, en on aura, par l’article précédent,

Si est seulement fonction de on aura

partant

Cette suite a été donnée par Taylor dans l’Ouvrage qui a pour titre : Methodus incrementorum.