MÉMOIRE SUR L’USAGE
du
CALCUL AUX DIFFÉRENCES PARTIELLES
dans
LA THÉORIE DES SUITES.[1]
Mémoires de l’Académie royale des Sciences de Paris, année 1777 ; 1780.
I.
Soit
une fonction quelconque de
que l’on propose de développer dans une suite ordonnée par rapport aux puissances de
En représentant ainsi cette suite
![{\displaystyle u=\scriptstyle {\mathrm {U} }\displaystyle +\alpha q_{1}+\alpha ^{2}q_{2}+\alpha ^{3}q_{3}+\ldots +\alpha ^{n}q_{n}+\alpha ^{n+1}q_{n+1}+\ldots ,}](https://wikimedia.org/api/rest_v1/media/math/render/svg/8648ac9d6a1c8bbf4455276d940550784858b173)
étant des quantités indépendantes de
il est clair que
est ce que devient
lorsqu’on y suppose
et que l’on a, quel que soit ![{\displaystyle n,}](https://wikimedia.org/api/rest_v1/media/math/render/svg/397bfafc701afdf14c2743278a097f6f2957eabb)
![{\displaystyle {\frac {\partial ^{n}u}{\partial \alpha ^{n}}}=1.2.3\ldots n.q_{n}+2.3\ldots (n+1)\alpha q_{n+1}+\ldots ,}](https://wikimedia.org/api/rest_v1/media/math/render/svg/55b75575f412f81066383fc69e225a08d39384e8)
la différence
étant prise en faisant varier tout ce qui, dans
doit varier avec
partant, si l’on suppose après les différentiations
dans l’expression de
on aura
![{\displaystyle q_{n}={\frac {\cfrac {\partial ^{n}u}{\partial \alpha ^{n}}}{1.2.3\ldots n}}.}](https://wikimedia.org/api/rest_v1/media/math/render/svg/42f2abc364df5da0b409930df65e0db34d1d036e)
- ↑ Remis le 16 juin 1779.