Page:Laplace - Œuvres complètes, Gauthier-Villars, 1878, tome 9.djvu/317

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

on aura, au moyen de ces équations, les valeurs de et de relatives tous les points du fluide, lorsqu’on aura déterminé ces valeurs en et en pour tous les points de la surface ; or l’équation (S) devient à la surface

d’où il suit que est de l’ordre Soit donc à la surface du fluide

étant une fonction quelconque de on aura, en négligeant les quantités de l’ordre

(T)

Il faut maintenant satisfaire à cette équation et à ces deux-ci

or cela paraît très difficile en général, c’est-à-dire en donnant à une valeur quelconque arbitraire ; il ne nous reste donc qu’à y satisfaire dans des suppositions particulières pour

Supposons de manière que l’on ait tant que n’est pas compris entre les limites et ce qui revient à faire au delà de ces limites constamment égal à l’équation (T) devient alors

(T’)

On peut y satisfaire et remplir toutes les conditions du mouvement, en supposant