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qu’il est impossible de la démêler d’avec toutes les variations auxquelles les vents sont assujettis : pour le faire voir, déterminons le mouvement d’une molécule aérienne située sous l’équateur lorsque l’astre attirant est dans le plan de ce grand cercle ; on aura dans ce cas et l’équation (7’) de l’article précédent deviendra

en substituant dans cette équation, au lieu de sa valeur

on aura, en observant que

ce qui donne, en intégrant,

étant une constante arbitraire. Or, si l’on suppose que l’élément du temps soit d’une seconde, représentera l’espace parcouru dans l’intervalle d’une seconde ; de plus, en nommant le temps d’une révolution de la Terre sur son axe, on a égal à le rayon étant pris pour l’unité ; par conséquent

ce qui donne

D’ailleurs on aura donc

partant