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densité de deux molécules d’air, situées sur le même rayon et également élevées au-dessus de la surface de la mer, la première dans l’état de mouvement et la seconde dans l’état d’équilibre, il faut ajouter à la différence précédente le terme ce qui donne pour la différence cherchée ; or la loi des densités de l’air dont nous partons dans ces recherches donne

la quantité précédente devient ainsi représentons-la par et nous aurons

Présentement il est aisé de s’assurer, par l’article V, que, en supposant extrêmement petit, on a à très peu près

étant relatif à l’attraction de la mer, étant relatif à l’attraction de l’astre que l’on suppose agir sur l’atmosphère, et ces deux quantités étant telles que nous les avons définies dans ce même article V ; on aura donc

(4’)

Il résulte de cette équation que n’est que de l’ordre et comme