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Pour que cette équation, et, par conséquent, pour que l’équilibre soit possible, doit être une différence exacte, et c’est ce qui a toujours lieu lorsque les forces et sont le résultat des attractions ; soit donc cette différence, et l’on aura, en intégrant l’équation précédente,

étant une constante arbitraire.

Si le sphéroïde n’est animé d’aucune force étrangère, on a

partant

exprimant alors la pesanteur au pôle ; dans le cas de la Nature, où on a

ce qui est conforme à ce que l’on sait d’ailleurs ; mais il est très remarquable que, dans le cas où on ait d’où il suit que, si l’attraction était en raison composée de la masse et du cube de la distance, la pesanteur à la surface des sphéroïdes homogènes en équilibre serait constante aux quantités près de l’ordre quel que fût le mouvement de rotation des sphéroïdes.

Je réserve pour un autre Mémoire les recherches sur les oscillations de l’atmosphère.


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