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donc

ce qui donne

Il suit de là que, si l’on suppose une infinité de points distribués d’une manière quelconque sur la surface de la sphère, et que l’on nomme et la somme de leurs attractions sur les points et dirigées vers le centre et la somme de leurs attractions sur le point parallèlement à on aura

Considérons maintenant un sphéroïde quelconque (fig. 5), dont le rayon mené du centre d’inertie à sa surface soit

Fig. 5.








étant infiniment petit et étant une fonction quelconque continue ou discontinue de et de si l’on imagine une sphère dont le rayon soit et qui soit tangente intérieurement à la surface du sphéroïde au point il est clair que le centre de cette sphère sera infiniment peu distant du point et que le rayon mené de son centre à la surface du sphéroïde ne différera de l’unité que d’une quantité de l’ordre Cela posé, l’attraction du sphéroïde est égale à l’attraction de la sphère, plus à l’attraction de l’excès du sphéroïde sur la sphère ; or on peut concevoir cet excès comme composé d’une infinité de petites masses