Page:Laplace - Œuvres complètes, Gauthier-Villars, 1878, tome 9.djvu/280

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

donc

à peu près, en sorte que l’effet de la Lune sur la précession des équinoxes et sur le flux et le reflux de la mer est double de celui du Soleil.

Si l’on désigne par la masse du Soleil et par sa moyenne distance à la Terre, on aura, par la théorie des forces centrifuges,

or

On aura donc

partant

ce qui donne

à peu près ; or on a, par l’article précédent,

donc

(35)

Il faut présentement combiner cette équation avec celle de l’équilibre du fluide. En supposant, comme nous l’avons fait jusqu’ici, la profondeur de la mer très petite relativement au rayon du sphéroïde terrestre, on tirera facilement l’équation suivante des formules que