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aurait puisque la résultante des attractions du fluide et de l’astre passerait alors par le centre du sphéroïde ; on peut donc rejeter tous les termes qui ne sont point multipliés par ou par sa différence ; de plus, cette quantité étant extrêmement petite, on peut négliger les termes de l’ordre

Il faut présentement ajouter aux quantités précédentes celles qui résultent de la pression de la mer sur la surface du sphéroïde qu’elle recouvre ; nous avons vu ci-dessus que cette expression est égale à

soit donc le rayon (fig. 3) du sphéroïde terrestre, étant une très petite fonction de la pression en étant perpendiculaire à


Fig. 3.









la surface de ce sphéroïde, sa direction va rencontrer l’axe dans un point tel que, si l’on néglige les quantités de l’ordre on aura

en concevant donc cette pression immédiatement appliquée au point on la décomposera en trois autres : la première perpendiculaire au plan du méridien de l’astre et à laquelle il est inutile d’avoir égard, parce qu’elle est détruite par une force semblable qui résulte de la pression du sphéroïde sur un point semblablement placé que le point de l’autre côté du plan la seconde suivant l’axe et que l’on peut négliger, parce qu’elle passe par le centre du sphé-