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Reprenons maintenant les équations (V) de l’article XXIX ; nous pourrons y supposer

Il nous reste présentement à déterminer les petits espaces

que le point auquel la force est appliquée, parcourt dans la direction de cette force, en vertu des variations de et D’abord il est visible qu’en vertu de la variation de ce point reste immobile, puisque, par hypothèse, le sphéroïde tourne autour de l’axe (fig. 1) en vertu de la variation de on aura donc Si l’on nomme ensuite la distance du méridien de l’astre à l’équinoxe d’automne, cette distance étant comptée sur l’équateur suivant l’ordre des signes, on aura pour l’angle que forme ce méridien avec celui qui est perpendiculaire au plan de l’écliptique ; cela posé, si l’on suppose à la projection de l’axe sur l’écliptique un mouvement angulaire autour du centre et égal à le mouvement du point sera visiblement égal à et ce mouvement, décomposé suivant la direction de la force sera on aura donc

Pareillement, si l’on suppose l’axe décrire autour du centre dans le plan du méridien perpendiculaire à l’écliptique, l’angle différentiel le mouvement du point sera et ce mouvement, décomposé dans la direction de la puissance sera on aura ainsi