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ce qui donne en sorte que ne change point en y changeant le signe de Pareillement, la valeur de relative à une molécule située sur le même parallèle que la molécule mais distante de celle-ci de en longitude, est égale à ce que devient cette même valeur pour la molécule lorsque la longitude de l’astre est augmentée de d’où il suit que l’expression de doit rester la même, soit que l’on y change en ou en Le premier de ces deux changements se réduit à changer le signe de le second se réduit à conserver le signe de et à changer celui de soit ce que devient par ce changement, on aura

ce qui donne en sorte que ne change point en y changeant le signe de cette fonction reste donc constamment la même, quels que soient les signes de et de

Il s’agit présentement de déterminer l’attraction et la pression d’un sphéroïde fluide dont la densité est et le rayon

en ne conservant que les termes multipliés par La pression est facile à conclure de ce que nous avons démontré dans l’article XX, car, si l’on nomme cette pression, il résulte de l’article cité que

Pour déterminer ensuite l’attraction du même sphéroïde, regardons pour un moment comme premier méridien celui dans lequel l’astre se trouve ; il est clair que, dans ce cas, l’angle exprimera la longitude de la molécule fluide Soit (fig. 2) le plan de ce méridien qui partage évidemment le sphéroïde en deux parties égale et semblables ; soient encore l’axe du sphéroïde et son centre d’inertie. Le rayon mené de ce centre à un point quelconque de la