et
dans le cas où l’ébranlement primitif a été tel qu’à l’origine du mouvement on ait eu
![{\displaystyle {\begin{alignedat}{2}y=&a+a',\qquad &{\frac {dy}{dt}}=&ia,\\u=&b+b',\qquad &{\frac {du}{dt}}=&ib,\\{\frac {dv}{dt}}=&c+c'.\end{alignedat}}}](https://wikimedia.org/api/rest_v1/media/math/render/svg/d7fa0848fdc9f6ace2df6ee5ecd06e1f94eaca07)
Les équations précédentes ne renfermant que le carré de
il est clair que l’on peut prendre
en
ou en
en sorte que l’on peut supposer
![{\displaystyle {\begin{aligned}y=&a\left(e^{it}+{\text{ϐ}}e^{-it}\right)+a',\\u=&b\left(e^{it}+{\text{ϐ}}e^{-it}\right)+b',\\{\frac {dv}{dt}}=&c\left(e^{it}+{\text{ϐ}}e^{-it}\right)+c',\end{aligned}}}](https://wikimedia.org/api/rest_v1/media/math/render/svg/9799286851e2ad9f99d020012ba5b1561d70ac61)
ϐ étant un coefficient quelconque indépendant de
de
ce sont les valeurs de
qui conviennent au fluide dans le cas où l’on a à l’origine du mouvement
![{\displaystyle {\begin{alignedat}{2}y=&a(1+{\text{ϐ}})+a',\qquad &{\frac {dy}{dt}}=&ia(1-{\text{ϐ}}),\\u=&b(1+{\text{ϐ}})+b',\qquad &{\frac {du}{dt}}=&ib(1-{\text{ϐ}}),\\{\frac {dv}{dt}}=&c(1+{\text{ϐ}})+c'.\end{alignedat}}}](https://wikimedia.org/api/rest_v1/media/math/render/svg/8605fda2b5a900c2d4df58bd1eca25e1635970b3)
Si l’on voulait qu’à cette origine
et
fussent zéro, il faudrait supposer ϐ
et ![{\displaystyle c'=-2c.}](https://wikimedia.org/api/rest_v1/media/math/render/svg/2d0bdc07b6c9ffd626c58af9caab76ff73d3d456)
La stabilité de l’équilibre exige en général que
soit une quantité négative ; car il est aisé de s’assurer, par la théorie connue des exponentielles, que les valeurs précédentes de
et
ne renfermeront alors que des sinus et des cosinus du temps
et seront par conséquent des fonctions périodiques de ce temps, au lieu que,
étant positif, ces valeurs renfermeront des quantités exponentielles qui peuvent croitre à l’infini, et les oscillations du fluide cesseront d’être infiniment pe-