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suivante, en observant qu’à la surface du sphéroïde est de l’ordre et en négligeant ce qu’il est permis de négliger,

mais les quantités et étant les mêmes, comme nous venons de le voir, au point qu’au point l’équation de l’article V donne

on aura donc et, en intégrant, étant une constante arbitraire qui peut être fonction de sans ni si l’on observe cependant que, par les mêmes raisons pour lesquelles nous avons vu précédemment que et doivent être fonctions de de l’angle ne peut être pareillement que fonction de ces deux quantités, on en conclura que ne renfermant point ne peut renfermer le temps et qu’ainsi cette quantité doit être indépendante de et

Au moyen de cette valeur de et de celle que nous avons trouvée précédemment pour on pourra déterminer la précession des équinoxes et la nutation de l’axe de la Terre qui résultent de l’action du Soleil et de la Lune sur la mer ; nous allons nous occuper de cette recherche intéressante, mais il ne sera pas inutile de faire auparavant quelques réflexions sur le degré de précision de la théorie précédente.

XXI.

Nous avons supposé, dans cette théorie, et constants ; supposons, maintenant, que l’on veuille avoir égard à la variabilité de ces