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de on aura, par la comparaison de ces coefficients, les deux équations suivantes

cette seconde équation donne

substituant cette valeur de dans la première, on en tirera partant est égal à une constante que l’on peut représenter par

Il suit du calcul précédent non seulement que, dans la supposition de la profondeur de la mer est constante, mais encore que, cette profondeur étant constante, on a car, en supposant

on satisfait aux équations (21) et (22), et l’on prouvera, par les raisonnements de l’article XIV, que dans la question présente il n’y a que ce seul moyen d’y satisfaire dont on doive faire usage. Il est d’autant plus remarquable que l’on ait toujours lorsque la profondeur de la mer est constante, que si l’on suppose la Terre immobile, en transportant en sens contraire à l’astre son mouvement angulaire de rotation, la valeur que l’on trouve pour peut être très considérable et qu’elle ne devient nulle que dans le seul cas où l’on a

ce qui fait voir d’une manière très sensible combien il est différent de supposer la Terre immobile, ou d’avoir égard à son mouvement de rotation.

En comparant les coefficients de dans les équations (21) et (22), et supposant toujours on trouvera faci-