Page:Laplace - Œuvres complètes, Gauthier-Villars, 1878, tome 9.djvu/137

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

mouvement, lorsque le fluide n’est pas encore parvenu à son étal de permanence.

La supposition d’une légère résistance, proportionnelle à la vitesse, introduit dans le second membre de l’équation (12) le terme et dans le second membre de l’équation (13) le terme étant une très petite quantité constante, dépendante de l’intensité de la résistance ; or, en suivant le calcul des articles VII, VIII et IX, il est aisé de voir qu’il ne résulte de changement, par l’introduction de ces nouveaux termes, qu’en ce que les équations (19) et (20) prennent la forme suivante

étant, comme précédemment, égal à Si l’on intègre ces deux équations, et qu’en suite on néglige dans les intégrales les quantités périodiques multipliées par à cause de la petitesse de cette quantité, on aura

étant le nombre dont le logarithme hyperbolique est l’unité, et et étant des constantes arbitraires qui dépendent des valeurs de et à l’origine du mouvement ; or, quelles que soient ces valeurs, il est clair qu’après un temps considérable devient extrê-