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Considérons maintenant un astre quelconque dont la distance au centre soit et la distance au point soit étant fonction de et des quantités qui déterminent la position de l’astre on aura pour l’action de cet astre sur le point en multipliant cette force par l’élément de sa direction, on aura pour produit. Comme nous ne nous proposons pas ici de déterminer les oscillations absolues du fluide dans l’espace, mais ses oscillations sur le sphéroïde, nous supposerons le centre immobile ; il faut conséquemment transporter en sens contraire au point l’action de sur pour cela, concevons que l’action à transporter soit celle de sur un point éloigné du centre de la distance cette action, multipliée par l’élément de sa direction, sera étant ce que devient lorsqu’on y change en or l’action de sur transportée au point est la même que l’action d’un second astre égal en tout au premier, et situé, par rapport à de la même manière que l’est par rapport à en prenant donc tel que pourra être considéré comme le centre des angles différentiels et dans la différence mais, si l’on transporte le centre de ces angles au point il est clair qu’il faut alors changer, dans en en et en Soit ce que devient alors si l’on fait ensuite dans cette quantité on aura pour l’attraction de sur transportée en sens contraire au point et multipliée par l’élément de sa direction ; l’attraction de l’astre produit donc, en vertu de la supposition du centre immobile, les deux termes dans le second membre de l’équation (3).

Nous observons ici que, par la même raison pour laquelle nous avons transporté en sens contraire au point l’action de sur le centre on doit également transporter en sens contraire à ce même point l’at-