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rieur du fluide, mais l’équation (2) prend une forme un peu différente à la surface extérieure. Pour la déterminer, nommons la force accélératrice résultante de la pression du fluide sur le point placé à la surface extérieure ; cette pression agit, comme l’on sait, dans la direction du rayon osculateur ; soit ce rayon, et l’on aura, par ce qui précède,

maintenant, si l’on suppose que les différentielles soient celles de la surface elle-même, on aura, par la nature du rayon osculateur, partant,

l’équation (2) aura donc lieu pour tous les points de la surface extérieure du fluide, pourvu qu’on y suppose et que les différentielles et soient celles de la surface elle-même.

Il faut ensuite assujettir le mouvement des points de la surface intérieure du fluide à ce que les différences et aient entre elles les mêmes rapports que les différentielles de l’équation à la surface du sphéroïde il faut enfin satisfaire aux conditions primitives du mouvement du fluide.

IV.

Nous supposons ici que le fluide était primitivement en équilibre sur le sphéroïde ; soit donc le demi-axe du sphéroïde, et un rayon quelconque étant, pour plus de simplicité, fonction de seul et étant extrêmement petit, en sorte que le sphéroïde soit un solide de révolution très peu différent de la sphère. Supposons ensuite que, dans l’état d’équilibre, la profondeur du fluide soit étant pareillement extrêmement petit et étant fonction de seul ; le rayon était conséquemment, dans l’état d’équilibre, nous nous permettrons dans la suite de négliger les quantités multipliées