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partant on a, en comparant les termes multipliés par

et

mais on doit remarquer que ne sont point fonctions de puisque ce sont les valeurs de lorsque cependant en intégrant, comme nous l’avons fait dans l’article cité, les équations et nous avons regardé ces quantités comme fonctions de

Pour résoudre cette difficulté, et pour répandre en même temps un nouveau jour sur la méthode dont il s’agit, nous allons faire voir que les équations et ont également lieu, étant quelconque, et le raisonnement que nous allons faire, pouvant s’appliquer généralement à tous les exemples que nous avons intégrés, servira non seulement à mettre cette méthode hors de toute atteinte, mais encore à présenter une idée nette du principe métaphysique sur lequel elle est fondée.

Si l’on fait dans l’équation (1) de l’article cité on parviendra à l’équation (3), et si l’on fait on aura une expression de semblable à celle que donne l’équation (3), en écrivant dans celle-ci au lieu de au lieu de au lieu de et au lieu de et étant deux nouvelles constantes arbitraires, que l’on déterminera au moyen des valeurs de et de lorsque Cela posé, si l’on compare cette nouvelle expression de avec celle que donne l’équation (3), on aura

et

donc, si l’on fait on aura, comme dans l’article cité,

et