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est, par le même article, lorsque

mais, si l’on suppose que n’est pas nul, il faut différentier l’équation

par rapport à et y ajouter le terme ce qui donne

or

et

de là on aura, en réduisant en séries,

cette série sera d’autant plus convergente que sera plus petit, mais, étant toujours moindre que l’unité, elle convergera dans tous les cas, surtout après les intégrations ; on aura donc

partant,

et

d’où il est aisé de conclure que l’aphélie de la planète est immobile, mais que son grand axe et son excentricité sont assujettis à des inéga-