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et en substituant, au lieu de et leurs valeurs en et que l’on tirera facilement des articles XIII et XIV, on trouvera

on trouvera de la même manière

d’où l’on tire c’est-à-dire que l’équation séculaire du moyen mouvement de la planète est nulle, au moins en ne poussant l’approximation que jusqu’aux quantités de l’ordre Nous verrons ciaprès qu’elle serait encore nulle, en ayant égard aux termes de l’ordre et comme les quantités des ordres et sont déjà excessivement petites, on peut en conclure que l’action réciproque des planètes, les unes sur les autres, n’a pu sensiblement altérer leurs moyens mouvements, depuis le temps au moins auquel on a commencé à cultiver l’Astronomie, jusqu’à nos jours ; résultat analogue à celui que j’ai trouvé par une autre méthode dans les Savants étrangers, année, 1773, page 218[1].

XVIII.

Reprenons maintenant les valeurs de et de en y ajoutant les valeurs de et de trouvées ci-dessus dans la supposition de on aura

et

et étant des quantités périodiques qui ne renferment point d’arcs

  1. Œuvres de Laplace, T. VIII, p. 263.