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les équations (10), (11) et (12) se changeraient dans celles-ci :

(13)
(14)
(15)

Ces équations sont celles qui auraient lieu si les planètes n’agissaient point les unes sur les autres ; leurs intégrales sont donc, par l’article IX

étant très petit.

Ces trois valeurs de et semblent renfermer sept constantes arbitraires quoiqu’il ne puisse y en avoir que six, le mouvement du corps étant déterminé par trois équations différentielles du second ordre ; mais il faut observer qu’il existe (art. IX) entre et une relation exprimée par cette équation ce qui réduit les deux arbitraires et à une seule ; de plus, quoique la constante arbitraire de l’équation ([3) ne paraisse pas entrer dans les valeurs de et elle y est cependant implicitement renfermée en vertu d’une équation qui existe entre et en effet, puisque l’on a si l’on nomme le temps d’une révolution entière de on aura mais il est visible que est égal au double de la surface de l’orbite projetée de la planète ; or, cette surface est à celle de l’orbite réelle comme le rayon est au cosinus de