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d’où je conclus

Si, lorsque la planète, au lieu d’être à son aphélie, était plus avancée de la quantité en nommant l’anomalie moyenne correspondante à l’anomalie vraie on a, par ce qui précède,

et

et si la ligne fixe d’où l’on commence à compter l’angle au lieu d’être sur la ligne des apsides, est moins avancée que l’aphélie d’un certain angle en sorte que soit la longitude de l’aphélie, on a

et

Je suppose maintenant que l’on veuille rapporter le mouvement de la planète à un autre plan très peu incliné à celui de son orbite, et passant par le centre du Soleil ; je nomme et la longitude de la planète et son rayon vecteur dans l’orbite réelle, et et ces quantités dans l’orbite projetée ; les expressions que nous venons de trouver pour et se rapportant à l’orbite réelle, sont les valeurs de et de il faut présentement en conclure et en

Pour cela, je fixe l’origine de et de sur la ligne des nœuds ; on a

de plus,

et nous avons trouvé précédemment

soit