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III.

Jusqu’ici, je n’ai considéré que les équations différentielles à deux variables ; celles que j’ai intégrées dans l’article I sont fort simples, et par cette raison elles étaient propres à faire entendre cette nouvelle méthode ; mais les suivantes, qui, traitées par les méthodes déjà connues, conduiraient à des calculs impraticables, en feront sentir l’avantage, par la facilité avec laquelle elle donne leurs intégrales approchées ; comme ces équations sont à peu près du même genre que celles du mouvement des planètes, je vais les considérer ici avec étendue.

Je suppose que l’on ait entre les variables les équations

étant des coefficients constants quelconques.

J’intègre d’abord les équations