au moyen desquelles on déterminera
comme on porte la précision jusqu’aux quantités de l’ordre
inclusivement, il est aisé de voir que ces équations sont au nombre
mais on peut s’assurer aussi très facilement que le nombre des indéterminées
est également
d’où il suit qu’il y a autant d’inconnues que d’équations ; cela posé, on aura
![{\displaystyle {\begin{aligned}{\frac {dr}{d\mathrm {T} }}=&\mathrm {M} +\alpha \left({\text{ϐ}}r+\sideset {^{1}}{}{\text{ϐ}}s\right),\\{\frac {ds}{d\mathrm {T} }}=&\mathrm {N} +\alpha \left(\lambda s+\sideset {^{1}}{}\lambda r\right),\end{aligned}}}](https://wikimedia.org/api/rest_v1/media/math/render/svg/470e3a370b7c860bf8a966a13bb31037c1757fce)
équations très faciles à intégrer.
Ayant ainsi les valeurs de
et de
on conclura aisément celles de
et de
et substituant ces valeurs dans l’équation (V") et y supposant
on aura, aux quantités près de l’ordre
la valeur de
après le temps quelconque
Telle est, si je ne me trompe, la méthode la plus générale et la plus directe pour intégrer, par approximation, les équations différentielles.
En supposant, dans les équations
et
et en y substituant au lieu de
et au lieu de
on a simplement comparé les termes multipliés par
et l’on a négligé ceux qui le sont par
ce qui adonné les équations
et
Il est en effet visible que les coefficients de
ceux de
doivent être égaux séparément ; de là il suit que les valeurs de
et de
que donnent les équations
et
satisfont aux équations qui résulteraient de la comparaison des coefficients de
dans les équations
et
Il serait difficile de le démontrer d’une manière directe ; mais on voit que cela doit être. Il arrive ici la même chose que dans l’application du Calcul infinitésimal, où l’on néglige les quantités infiniment petites d’un ordre supérieur à celles que l’on compare, bien certain que les équations auxquelles on parvient satisferaient aux équations résultantes de la comparaison des ordres supérieurs.