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c’est, aux quantités près de l’ordre la valeur de après le temps quelconque on pourrait, en suivant ce procédé, continuer aussi loin que l’on voudrait l’approximation.


II.

La méthode de l’article précédent consiste, comme l’on voit, à déterminer à chaque approximation les constantes arbitraires, de manière à faire disparaître les arcs de cercle, lorsque cela est possible ; mais, au lieu de répéter cette opération autant de fois qu’il y a d’approximations, on peut d’abord intégrer l’équation différentielle, en conservant les arcs de cercle et en poussant la précision jusqu’aux quantités de l’ordre auquel on veut s’arrêter ; ensuite, on n’aura plus besoin que d’une seule opération pour faire disparaître les arcs de cercle. Développons cette méthode et, pour cela, considérons l’équation différentielle

(11)

que nous venons d’intégrer.

Comme je ne veux porter la précision que jusqu’aux quantités de l’ordre inclusivement, je fais

En substituant cette valeur de dans l’équation (11), et comparant séparément les termes sans ceux de l’ordre et ceux de l’ordre j’ai les trois équations suivantes