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et ainsi du reste. Si donc il y a un nombre de planètes et, par conséquent, un nombre de variables, on aura un nombre d’équations différentielles linéaires du premier ordre pour les déterminer ; ayant ensuite et on aura facilement et au moyen des équations

et

En faisant des opérations analogues sur les équations relatives au mouvement des nœuds et à l’inclinaison des orbites, on aura

Ces dernières équations sont les mêmes que celles de M. de Lagrange, et l’on voit que les équations du mouvement des aphélies et de l’excentricité ont une forme à peu près semblable, quoique différente à quelques égards ; celles du mouvement des nœuds et de l’inclinaison y sont réductibles en y supposant il nous suffira donc ici de considérer les équations de l’excentricité et des aphélies, d’autant plus que M. de Lagrange a traité les autres dans le plus grand détail.


XV.

Si l’on fait, suivant la méthode que M. de Lagrange a donnée dans le Mémoire cité,