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Si est fonction de seul, en considérant l’équation on trouvera pareillement qu’il doit être facteur commun aux deux quantités et et, réciproquement, que tout facteur commun à ces deux quantités, qui sera fonction de seul, égalé à zéro, est une solution particulière de l’équation

Examinons présentement les équations différentielles du second ordre.


VII.

Une équation différentielle du second ordre peut avoir pour solutions particulières des équations finies, ou des équations différentielles du premier ordre ; les unes et les autres peuvent également se déterminer par la méthode précédente.

Problème III.Déterminer si une solution de l’équation différentielle est une intégrale particulière, sans connaître l’intégrale générale, et étant fonctions de et étant supposé constant.

En faisant usage de la méthode du problème I, on verra facilement que, si de l’équation on tire les valeurs de et qu’on les représente par que, ensuite, on représente par les valeurs de tirées de l’équation

étant fonctions de et si est une intégrale particulière, non seulement la quantité mais les suivantes doivent s’évanouir par la supposition de et, si cela n’arrive pas, l’équation est une solution particulière.

Puisque donne on aura étant po-