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nouir leur différence et, puisqu’elle rend nul, elle ne peut être une intégrale particulière. Il est aisé de voir que

ϐ

d’où résulte ce théorème :

Théorème.Si est une solution particulière de l’équation différentielle est facteur commun aux deux quantités

et

et, réciproquement, tout facteur commun à ces deux quantités, égalé à zéro, est une solution particulière de l’équation différentielle

C’est le théorème que j’ai donné sans démonstration à la fin du Mémoire Sur la probabilité des causes par les événements (voir le VIe Volume des Savants étrangers) [1]. Il en résulte une méthode fort simple pour trouver directement toutes les solutions particulières d’une équation différentielle, sans connaître son intégrale générale.

Je suppose, par exemple, que l’on ait l’équation différentielle

on aura

et

  1. Œuvres de Laplace, t. VIII, p. 61.