Il y a des équations différentielles qui n’ont aucunes solutions particulières, et qui par leur forme excluent ce genre de solutions. Ainsi l’on peut assurer, en général, que l’équation ne peut avoir de solutions particulières qui soient fonctions de et de ou de seul, toutes les fois que étant fonction de et de est rationnel par rapport à car ces solutions sont toujours réductibles à la forme
étant fonction de et de constantes ; or il est aisé de voir que, si l’on fait l’équation se transformera, par ce qui précède, dans la suivante
étant nécessairement alors un nombre entier positif, égal ou plus grand que l’unité ; la même chose a lieu pour la variable donc, si est rationnel par rapport à et à à la fois, l’équation ne peut avoir aucunes solutions particulières.
Déterminons présentement toutes les solutions particulières des équations différentielles du premier ordre.
Problème II. – L’équation différentielle étant donnée, il faut en déterminer toutes les solutions particulières.
Je suppose d’abord que l’intégrale complète soit connue ; soit le facteur par lequel on doit multiplier pour rendre cette quantité une différence exacte, et une solution particulière de l’équation différentielle proposée ; on aura
mais, de ce que est fonction de et de on aura
donc deviendra Partant est l’in-