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IV.

Soit, comme ci-dessus, une solution quelconque de l’équation elle donnera, par ce qui précède, ces deux quantités et doivent conséquemment avoir un facteur commun, lequel sera la vraie solution de l’équation différentielle ; ainsi, je puis considérer comme étant ce facteur lui-même. J’observerai ici que, par facteur d’une quantité, j’entends toute fonction qui, égalée à zéro, la fait évanouir. Je conçois maintenant sous une forme telle que et ne deviennent ni zéro, ni infinis par la supposition de c’est ce qui aura toujours lieu, si les facteurs de n’y sont point élevés à d’autres puissances que l’unité ; je suppose, en effet, que toutes les valeurs qui satisfont pour dans l’équation soient étant des fonctions différentes de et que l’on ait

Partant,

et

Or il est aisé de voir, cela posé, qu’aucune des équations ne peut rendre infinies ou nulles les quantités et

Maintenant, soit l’exposant de la puissance à laquelle le facteur est élevé dans la quantité en sorte que l’on ait

ne devenant ni infini, ni zéro, par la supposition de et étant