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et (fig. 1), sur le même axe des abscisses dont l’origine soit fixée au point et que l’on détermine la constante arbitraire de l’équation par cette condition que la courbe passe par un point donné de la courbe , il est visible que si l’équation est comprise dans celle-ci, les deux courbes et doivent coïncider dans tous leurs points ; si cela n’est pas, l’équation est une solution particulière.

Fig. 1.









Si l’on prend maintenant, dans les deux courbes, deux ordonnées quelconques et répondantes à la même abscisse et que l’on fasse et marquant d’ailleurs par la caractéristique les différences dans la courbe , par la caractéristique les différences dans la courbe , et supposant et constants, on aura, comme l’on sait,

Or, afin que les deux courbes coïncident dans tous leurs points, il faut que l’on ait constamment quel que soit ce qui ne peut être, à moins que l’on n’ait, au point ,

J’observe présentement que si, au lieu du point on eût pris sur la courbe un autre point quelconque on aurait eu pour ce