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perbolique est l’unité. De l’équation (1) M. de Lagrange conclut, en vertu de l’analogie entre les puissances positives et les différences,

(2)

et supposant négatif et changeant en il conclut, en vertu de l’analogie entre les puissances négatives et les intégrales,

(3)

en observant toujours d’appliquer les exposants à la caractéristique et de changer les différences négatives en intégrales ; c’est-à-dire, au lieu de d’écrire et ainsi du reste.

Au moyen des équations (2) et (3), on aura donc la différence finie ième, et l’intégrale finie ième de en fonction de ses intégrales et de ses différences infiniment petites.

Présentement l’équation (1) donne

donc, en prenant les logarithmes,

d’où, en vertu de l’analogie des puissances positives et des différences, on aura

(4)

en observant dans le développement du second membre de cette équation d’appliquer à les exposants des puissances de Si l’on fait négatif dans l’équation (4), et que l’on change

en