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donc, le nombre de tous les cas dans lesquels l’inclinaison moyenne des quatre orbites peut être est

on peut ainsi supposer que, depuis jusqu’en l’équation de la courbe est


V.

S’il y avait cinq corps et en partageant la droite en cinq parties égales, on aurait les courbes correspondantes à chacune de ces parties, au moyen des courbes relatives à quatre corps, comme nous venons de conclure celles-ci, au moyen des courbes relatives à trois corps. De là on peut inférer généralement que les courbes relatives à corps peuvent toujours se déduire de celles qui sont relatives à corps. Pour établir d’une manière générale la relation qui existe entre ces différentes courbes, supposons la droite (fig. 3) divisée en parties égales, et déterminons l’équation de la courbe relative à la partie ième ; soit la distance d’une de ses ordonnées au point étant moindre que soit encore cette ordonnée, ou, ce qui revient au même, soit le nombre des cas dans lesquels il peut arriver que l’inclinaison moyenne des corps soit Cela posé, si l’on désigne par l’inclinaison du corps la somme des inclinaisons des autres corps sera partant, leur inclinaison moyenne sera

or il peut arriver que soit positif ou négatif ; je le suppose d’abord positif ; le nombre des cas dans lesquels il peut arriver que l’inclinaison moyenne des corps soit est