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trouve [1], en comparant aux Tables de Mayer quelques éclipses observées dans les xive et xve siècles, que le moyen mouvement paraît bien établi par Mayer ; et il propose, en conséquence, de le conserver en supprimant l’équation séculaire ; or, si l’on calcule dans cette supposition les éclipses anciennes de la Table précédente, on trouvera des erreurs énormes. Il paraît donc impossible de faire cadrer, avec un moyen mouvement constant, les observations anciennes et modernes ; et partant, il semble nécessaire d’admettre une équation séculaire à très peu près proportionnelle au carré du temps.

  1. Œuvres de Lagrange, T. VI, p. 397.

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