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Ces équations sont à une ellipse dont est le demi grand axe, et l’excentricité ; exprime la distance moyenne de la planète à une ligne fixe, lorsque et la quantité dont elle est plus avancée que son aphélie à cet instant. Ces valeurs de et de sont exactes lorsque mais, lorsqu’il n’est pas nul, il faut différentier les équations (4) et (5), par rapport à et leur ajouter les termes affectés de dans les équations (A) et (B) ; on aura ainsi

(6)

et

(7)

Si l’on substituait dans ces équations, au lieu de leurs véritables valeurs, tous les termes homologues se détruiraient réciproquement, c’est-à-dire que l’on aurait séparément égaux à zéro : 1o les termes constants ; 2o les termes proportionnels au temps ; 3o ceux qui sont proportionnels au carré du temps, etc. ; 4o les coefficients des sinus et des cosinus des différents angles ; ce qui produirait une suite infinie d’équations, mais, pour l’objet que l’on se propose ici, il suffit d’avoir égard dans l’équation (6) aux termes constants, et à ceux qui croissent comme le temps ; dans l’équation (7), il faut, de plus, avoir égard aux coefficients de et de Or, en ayant égard à ces termes seuls, on aura