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aux quatrième, cinquième et sixième, etc. Il est clair que, pour avoir cette probabilité, on doit multiplier toutes ces quantités les unes par les autres ; nommant donc le nombre de fois que se trouve répété dans cette combinaison, exprimera combien de fois s’y trouve répété ; la probabilité de cette combinaison sera conséquemment

Si l’on fait et que dans quelque endroit que l’on arrête la combinaison, le nombre de fois qu’une des quantités et s’y trouve plus souvent répétée que l’autre soit toujours moindre que cette combinaison sera une de celles dans lesquelles gagnerait écus au joueur or, on peut faire une combinaison correspondante dans laquelle gagnerait écus à et la probabilité de cette combinaison sera le rapport de cette probabilité à la précédente est celui de à d’où il résulte que généralement le nombre des cas suivant lesquels gagne écus à multipliés chacun par leur probabilité particulière, est au nombre des cas suivant lesquels gagne écus au joueur multipliés par leur probabilité, comme

Cela posé, soit le nombre des cas suivant lesquels au coup le gain des deux joueurs est nul, multipliés chacun par leur probabilité. Soient le nombre des cas suivant lesquels le gain du joueur est écus, multipliés chacun par leur probabilité particulière, et que expriment des quantités analogues pour le joueur il est aisé, présentement par des considérations entièrement semblables à celles suivant lesquelles j’ai formé les équations d’obtenir les suivantes :