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XIX.

Problème V.L’équation aux différences finies et partielles

étant donnée, on propose de l’intégrer.

Puisque, dans chaque terme de cette équation, la variable décroît suivant la même loi que la variable je puis supposer étant une constante quelconque ; deviennent alors fonctions de et de je représente dans ce cas par par enfin par l’équation proposée devient donc

équation aux différences ordinaires, et dont l’intégrale a cette forme par les Articles précédents, en y restituant au lieu de sa valeur

sont des constantes arbitraires, lesquelles peuvent être fonctions de ou de on aura donc

on déterminera les fonctions arbitraires au moyen des valeurs de dans autant de suppositions particulières pour qu’il y a de ces fonctions arbitraires.

L’équation proposée aux différences partielles est donc généralement intégrale, ce qui vient de ce que dans chaque terme et varient de la même manière ; mais, si l’on excepte ce cas et quelques autres fort rares, il est impossible d’avoir une intégrale entièrement débarrassée de tout signe d’intégration. Pour le faire voir par un exemple fort simple, je suppose que l’on ait à intégrer l’équation