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Pour avoir les intégrales ième soit finies, soit infiniment petites, il suffira de faire négatif dans ces expressions. On peut observer qu’elles sont généralement vraies, quel que soit en le supposant même fractionnaire, ce qui donne le moyen d’avoir les différences et les intégrales correspondantes à des indices fractionnaires. Toute la difficulté se réduit à mettre sous la forme d’intégrales définies une fonction de ce que l’on peut faite par les no 29 et 30, lorsque cette fonction est donnée par une équation linéaire aux différences infiniment petites ou finies. Comme on est principalement conduit dans l’analyse des hasards à des expressions qui ne sont que les différences finies des fonctions, ou une partie de ces différences, nous allons y appliquer les méthodes précédentes et déterminer leurs valeurs en séries convergentes.

40. Considérons d’abord la fonction En la désignant par elle sera déterminée par l’équation aux différences infiniment petites

Si l’on suppose, dans cette équation,

elle deviendra

d’où l’on tire, en intégrant par parties, conformément à la méthode du no 29, les deux équations

La première donne, en l’intégrant,

étant une arbitraire. La seconde équation donne pour les limites de