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vant laquelle l’électricité se répand à la surface de deux sphères en présence l’une de l’autre. L’accord de ses résultats avec les expériences de Coulomb confirme la justesse du principe qui leur sert de base. On doit au reste considérer toutes ces forces comme des concepts mathématiques propres à les soumettre au calcul, et non comme des qualités inhérentes aux molécules électriques. Il est possible qu’elles soient des résultantes d’autres forces analogues aux affinités, qui ne sont sensibles par elle-mêmes qu’extrêmement près du contact, mais dont l’action, au moyen de fluides intermédiaires, est transmise à des distances sensibles, et en raison inverse du carré de ces distances. Les attractions des petits corps qui nagent à la surface des liquides nous fourniront, dans le Chapitre suivant, un exemple remarquable de ces transmissions.


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