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l’expression citée, enfin, en négligeant le terme qui devient insensible relativement à une goutte de décimètre de diamètre, cette expression donnera, pour l’épaisseur de la goutte,

ce qui diffère peu de l’expérience.

M. Gay-Lussac a observé encore, dans un vase de verre très-large et dont les parois étaient verticales, la distance du point de contact de la surface du mercure avec les parois au point le plus élevé de cette surface, et il l’a trouvée de Cette distance est, parce qui précède, égale à Ici est égal à degrés, et alors on a, par le calcul, pour cette distance, ce qui s’éloigne peu du résultat de l’observation.

Pour comparer l’analyse à l’expérience relativement à la dépression du mercure dans des tubes de verre fort larges, je choisirai les expériences faites par M. Charles Cavendish et rapportées dans les Transactions Philosophiques pour l’année 1776. Elles donnent, en pouces anglais, cette dépression égale à de pouce dans un tube de verre de : de pouce en diamètre, égale à de pouce dans un tube de pouce de diamètre, et égale à de pouce dans un tube de de pouce de diamètre. L’expression précédente de donne, en observant qu’ici et en réduisant les résultats en pouces anglais, la dépression égale à dans le premier tube, égale à dans le second tube et égale à dans le troisième tube, ce qui s’accorde avec l’expérience, autant qu’on peut l’attendre de ces observations dans lesquelles on apprécie d’aussi petites quantités.

M. Gay-Lussac a trouvé, par un milieu entre cinq expériences, l’élévation du point le plus bas de la surface de l’alcool, dans un tube de verre dont le diamètre était de égale à La température était de degrés pendant les expériences, et la pesanteur spécifique de l’alcool était à cette température. Le point le plus