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que nous représenterons par En retirant le tube de l’eau, il se forme à l’extrémité une goutte et, lorsque le fluide est stationnaire dans le tube, on observe que, en menant par le sommet de la goutte l’horizontale la hauteur de l’eau dans la plus longue

Fig. 11.



branche surpasse Si avec le doigt on ôte successivement les gouttes qui se forment en , cette hauteur diminue graduellement, et, lorsque l’on est ainsi parvenu à rendre la surface de l’eau à ce point plane et horizontale, alors l’élévation de l’eau dans la branche , au-dessus de l’horizontale est égale à Enfin, si l’on restitue successivement de nouvelles gouttes d’eau à l’extrémité , la surface de l’eau à cette extrémité redevient convexe et le fluide s’élève de plus en plus dans la branche , en sorte que les phénomènes précédents se reproduisent dans un ordre inverse. L’excès de la hauteur de la colonne dans la branche sur la hauteur paraît, dans ces expériences, répondre à la convexité de la surface  ; il faudrait, pour s’assurer de l’exacte correspondance, mesurer la largeur et la flèche de cette surface. Mais la grande difficulté de ces mesures n’a pas permis de les faire.

L’effet d’une surface plus ou moins convexe est encore sensible dans l’expérience suivante. (. 12) est un siphon capillaire qui renferme une colonne de mercure. On incline le tube du côté le mercure alors parvient jusqu’en dans la branche et se retire jusqu’en dans la branche . En relevant lentement le tube, le mercure de la branche revient vers , tandis que celui de la branche revient vers On observe alors que la surface du mercure dans la