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la goutte s’avança jusqu’à pouces de l’axe, et il fallut une élévation de minutes pour l’arrêter. À pouces, il fallut un angle de minutes ; à pouces, de minutes ; à pouces, de degré. À pouces de l’axe, l’élévation fut de et ainsi du reste, suivant les diverses stations de la goutte, comme on peut le voir dans la Table suivante, que j’ai faite avec une grande précision, d’après un grand nombre d’expériences qui différaient très-peu les unes des autres. Il faut observer que, quand la goutte est parvenue sur les plans à peu près à pouces de l’axe, elle devient d’une forme ovale, et, à mesure qu’elle monte, sa figure devient de plus en plus oblongue ; et, à moins que cette goutte ne soit très-petite, en continuant de s’avancer vers les bords qui se touchent, elle finit par se partager : une partie descend et l’autre monte. Mais, dans le cas d’une goutte ainsi divisée, je trouvai qu’il fallait, pour balancer l’action de la pesanteur à pouces de distance, un angle de degrés d’élévation. C’est l’angle le plus grand que j’aie pu observer. Les plans étaient séparés à leur axe d’environ de pouce. Je ne trouvai dans cette expérience qu’une très-légère différence entre les petites et les grandes gouttes d’huile. Les angles furent mesurés avec un quart de cercle de près de pouces de rayon, divisé en degrés et en quarts de degré, et tracé sur un papier.

Hawksbee ne dit point si les distances à l’axe sont comptées du mi-