relativement à l’huile d’orange, prouve l’exactitude de la loi de l’élévation des fluides en raison inverse du diamètre des tubes. Le milieu entre ces résultats donne l’élévation de l’eau dans un tube de millimètre de diamètre égale à et celle de l’huile d’orange égale à
Les deux premiers tubes dont nous venons de parler, l’un de millimètres et l’autre de de millimètre de diamètre, ont été employés pour déterminer l’abaissement du mercure au-dessous du niveau. Pour cela, ils ont été placés dans un bain de mercure à une profondeur que l’on a mesurée avec exactitude. Ensuite, ayant fait glisser sous leur base inférieure un plan très-uni, qui empêchait le fluide de s’écouler, on les a retirés du bain, et l’on a mesuré la hauteur de la colonne de mercure au-dessus de ce plan. La différence de cette hauteur à la longueur de la partie plongée du tube a donné l’abaissement du mercure au-dessous du niveau. On a trouvé ainsi pour cet abaissement dans le tube de millimètres de diamètre et pour l’abaissement dans le tube de de millimètre de diamètre. Chacune de ces expériences donne pour l’abaissement du mercure dans un tube de millimètre de diamètre ; on voit donc encore ici l’observation exacte de la loi de l’abaissement des fluides en raison inverse du diamètre des tubes.
MM. Haüy et Tremery ont pareillement observé l’ascension de l’eau entre deux lames de verre, verticales et parallèles, et distantes de millimètre. Ils l’ont trouvée de ce qui diffère très-peu de l’ascerlsion de l’eau dans un tube de millimètre de rayon ; car cette dernière ascension doit être, par les expériences précédentes, égale à la moitié de ou à Ainsi le résultat de la théorie, suivant lequel l’eau doit s’élever entre ces plans autant que dans un tube d’un rayon égal à leur distance, est conforme à cette expérience. On a vu, dans le passage cité de l’Optique de Newton, qu’à de pouce anglais de distance entre deux plans de verre correspondait une élévation de l’eau égale à pouce. Le produit de ces deux quantités est le
