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On peut observer ici que la fonction est ana\logue à celle que j’ai désignée par la même lettre dans la théorie des réfractions astronomiques, exposée dans le Livre X.

2. Il est facile de conclure, de ce qui précède, l’action d’une sphère sur une colonne fluide intérieure infiniment étroite et perpendiculaire à sa surface. Concevons deux sphères égales, et fig. 2), en

Fig. 2.

contact au point Soient un plan tangent à ces deux sphères et la colonne fluide. Le point du ménisque inférieur agira sur la colonne pour la soulever. En effet, si l’on forme le triangle isoscèle il est visible que les actions du point sur la partie de la colonne se détruisent mutuellement ; mais, par son action sur il tend à soulever le fluide de la même manière qu’un point semblablement placé dans le ménisque supérieur Les deux ménisques agissent donc avec la même force pour soulever le fluide de la colonne ; or on a vu, dans le numéro précédent, que l’action du ménisque supérieur, pour cet objet, est  : cette quantité exprime donc pareillement l’action du ménisque inférieur.

Maintenant, l’action d’une masse indéfinie supérieure à et terminée par le plan est la même sur la colonne que celle d’une masse inférieure terminée par le même plan ; car un point quelconque de cette colonne est également attiré par les deux masses, mais dans