Page:Laplace - Œuvres complètes, Gauthier-Villars, 1878, tome 4.djvu/373

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

On a vu, dans le no 17 du Livre VI, que, dans tous les arguments de Jupiter et de Saturne dans lesquels le coefficient de n’est pas ou n’en diffère pas de pour Jupiter et de pour Saturne, il faut augmenter les longitudes moyennes et comptées de l’équinoxe fixe de 1750, de leurs grandes inégalités dépendantes de Si l’on veut employer les longitudes moyennes ainsi augmentées dans l’inégalité de Jupiter

en nommant et ces longitudes ainsi augmentées, on mettra l’inégalité précédente sous cette forme,

étant la grande inégalité de Jupiter et étant celle de Saturne. En développant la fonction précédente, on aura

on a, à très-peu près,

ce qui donne

On peut substituer sans erreur sensible, dans ces deux derniers termes, et au lieu de et de Le premier terme se confond alors avec l’équation du centre de Jupiter ; le second devient à très-peu près égal à

En le réunissant au terme