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male ou la cent-millième partie du jour moyen, exprime le petit angle décrit dans une seconde par la rotation de la Terre ; est ce même angle multiplié par le nombre de secondes que dure la chute du corps. Ce nombre est toujours assez petit pour que le produit soit une très-petite fraction, que l’on peut négliger relativement à l’unité ; on peut donc supprimer le terme de la première des équations précédentes, et le terme de la seconde de ces équations. On peut, par une raison semblable, supprimer le terme de la troisième de ces équations, qui se réduisent ainsi aux suivantes :

étant une fonction de et de la première de ces équations donne en fonction du temps . Si l’on fait

on satisfera à la seconde de ces équations, parce que et peuvent être supposés constants pendant la durée du mouvement, vu la petitesse de la hauteur d’où le corps tombe, relativement au rayon terrestre. Cette manière de satisfaire à la seconde équation est la seule qui convienne à la question présente, dans laquelle et sont nuls, ainsi que et à l’origine du mouvement. Maintenant, si l’on imagine un fil à plomb de la longueur suspendu au point d’où le corps tombe, il s’écartera, au midi du rayon de la quantité et par