male ou la cent-millième partie du jour moyen,
exprime le petit angle décrit dans une seconde par la rotation de la Terre ;
est ce même angle multiplié par le nombre de secondes que dure la chute du corps. Ce nombre est toujours assez petit pour que le produit
soit une très-petite fraction, que l’on peut négliger relativement à l’unité ; on peut donc supprimer le terme
de la première des équations précédentes, et le terme
de la seconde de ces équations. On peut, par une raison semblable, supprimer le terme
de la troisième de ces équations, qui se réduisent ainsi aux suivantes :
![{\displaystyle {\begin{aligned}0=&\alpha {\frac {d^{2}s}{dt^{2}}}+\alpha {\rm {S}}{\frac {ds}{dt}}-g,\\0=&\alpha {\frac {d^{2}u}{dt^{2}}}+\alpha {\rm {S}}{\frac {du}{dt}}-g{\frac {\partial y}{\partial \theta }},\\0=&\alpha {\frac {d^{2}v}{dt^{2}}}\sin \theta -2\alpha n{\frac {ds}{dt}}\sin \theta +\alpha {\rm {S}}{\frac {dv}{dt}}\sin \theta -{\frac {g}{\sin \theta }}{\frac {\partial y}{\partial \varpi }}.\end{aligned}}}](https://wikimedia.org/api/rest_v1/media/math/render/svg/22a91bcc0ce999ad8be7475496e46890e176dcce)
étant une fonction de
et de
la première de ces équations donne
en fonction du temps
. Si l’on fait
![{\displaystyle \alpha u=\alpha s{\frac {\partial y}{\partial \theta }},}](https://wikimedia.org/api/rest_v1/media/math/render/svg/b7d3d53ccde40789dbf5958a7f6d79bb41aaf25e)
on satisfera à la seconde de ces équations, parce que
et
peuvent être supposés constants pendant la durée du mouvement, vu la petitesse de la hauteur d’où le corps tombe, relativement au rayon terrestre. Cette manière de satisfaire à la seconde équation est la seule qui convienne à la question présente, dans laquelle
et
sont nuls, ainsi que
et
à l’origine du mouvement. Maintenant, si l’on imagine un fil à plomb de la longueur
suspendu au point d’où le corps tombe, il s’écartera, au midi du rayon
de la quantité
et par