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employer, pour ne laisser subsister dans le calcul que les erreurs inévitables des observations, et celles qui résultent des attractions inconnues des montagnes, de l’état hygrométrique de l’air, auquel il serait nécessaire d’avoir égard, et enfin de l’hypothèse adoptée sur la loi de la diminution de la chaleur. On tiendrait compte en partie de l’état hygrométrique de l’air en augmentant un peu le coefficient de dans la formule précédente ; car la vapeur aqueuse est plus légère que l’air, et l’accroissement de température en accroît la quantité, toutes choses égales d’ailleurs. Je trouve que l’on satisfait assez bien à l’ensemble des observations en employant, dans cette formule, au lieu de la quantité ce qui change la formule précédente dans celle-ci :


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