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par son moyen les altérations qu’elle éprouve depuis jusqu’à degrés d’anomalie. On rectifiera de nouveau l’ellipse à cette époque, et l’on calculera dans cette ellipse ainsi rectifiée les perturbations depuis jusqu’à degrés. On rectifiera de la même manière l’ellipse fondamentale à et à degrés, et l’on déterminera les perturbations jusqu’à degrés d’anomalie excentrique. En partant ensuite des éléments et de l’époque de 1759, et rectifiant l’ellipse à et on aura les altérations dans le dernier quart de l’anomalie excentrique. On aura donc ainsi, par une seconde approximation et avec beaucoup d’exactitude, les perturbations de la comète depuis 1682 jusqu’en 1759. On fera les mêmes opérations depuis 1759 jusqu’au prochain périhélie ; mais, comme l’instant du passage à ce dernier point est inconnu, lorsqu’on sera parvenu à 300 degrés on rectifiera l’ellipse de en degrés jusqu’à Ces calculs, faits avec soin, doivent donner, à quelques jours près, l’instant du passage de la comète à son prochain périhélie ; la seule incertitude qui puisse exister est relative à la masse de la planète Uranus, et l’observation de ce passage sera l’un des moyens les plus propres à la déterminer.


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